
La Buzzin Bee est une icône qui a révolutionné les pistes de course avec son moteur au cœur d'acier et une technologie qui devançait son temps. Initialement doté d'une transmission Webster à cinq vitesses, similaire à celle des véhicules de Super Vees et de Formule Ford, elle bénéficiait d'un éventail de rapports précis pour chaque vitesse. Mais la quête de vitesse ne s'arrête jamais : face à un couple moteur qui sollicitait excessivement le système, un passage au moteur Porsche s'est avéré nécessaire.
L'intégration des bielles Porsche avec le vilebrequin de 82 mm a été une manœuvre de génie, ne prévoyant aucune modification additionnelle pour s'adaptateur aux blocs 1600. Le coeur de la Coccinelle battait au rythme des paliers Glyco et d'un système de lubrification avancé, où chaque goutte d'huile Valvoline de course était optimisée pour la performance.
Le souffle de la Coccinelle était orchestré par l'arbre à cames Thunderbug de Mitchell, qui, en harmonie avec les carburateurs Weber 48 IDA finement réglés, propulsait le mélange air-carburant dans les chambres de combustion avec une précision sans pareil. Chaque composant interne reflétait une obsession pour le détail : des soupapes d'admission et d'échappement réalisées au millimètre près, et un volume de chambre calibré pour une compression sans compromis.
La méthode de Dick Birdsall, qui consistait à harmoniser les collecteurs avec les têtes moteurs politiques pour une fluidité parfaite, était une approche presque artistique. Aucune restriction n'était tolérée, chaque parcelle de métal étant peaufinée pour permettre au flux d'atteindre son potentiel maximal.
Dans le cadre d'une stratégie d'évolution continue, la robuste boîte de vitesses Webster a cédé sa place à une transmission Porsche plus résistance, illustrant une adaptation constante aux exigences du pilotage de haut niveau. Cet investissement de 1500 dollars symbolisait non seulement un engagement financier, mais aussi un dévouement à l'excellence mécanique.
Les préparatifs pour les futures confrontations sur la piste révélaient l'excitation palpable de Greisemer et Mitchell. La perspective de voir la Coccinelle, avec ses améliorations stratégiques et sa conception mécanique sans faille, se mesurer aux créations de Minicar était une promesse d'adrénaline. Chaque compétition était l'occasion de prouver que la passion pour l'innovation et la performance est le véritable moteur de la victoire.
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source : Martin L.Schorr, magazine Hot VW